Un écrivain "boudé par ses muses", ex-publicitaire au début de la quarantaine, fait le tour des Etats-Unis en longeant le littoral, au volant de sa Mustang qui tracte une caravane. Une crise aiguë de paranoïa lui apporte une multitude de déboires. M.-C. Fortin a bien cerné ce genre de livre: le roman de moeurs comico-policier.
Le dernier volume d'une trilogie qui avait débuté avec Agenor, Agenor, Agenor et Agenor, suivi de La tribu. Chacune des histoires peut cependant se lire séparément. Ce récit dénonce l'injustice, l'écart entre riches et pauvres, mais traite le tout avec humour. Il est rempli de personnages fantaisistes, originaux, dont les chapitres portent les noms. C'est ce qu'on peut appeler un livre-mosaïque, passant d'un siècle à l'autre, d'un lieu à l'autre, d'un propos à l'autre, quelque fois un peu déroutant. R.
Roger Lorange a soixante et un ans. Il est écrivain, prétentieux, misanthrope, misogyne et quasiment pauvre. Et voilà que se présente l'occasion de redevenir rédacteur publicitaire, métier qu'il a exercé trente ans plus tôt. De quoi le renflouer quelque peu avant la retraite. Tout baigne dans l'huile. Il reçoit trois augmentations de salaire en une semaine. Surtout, on lui confie la tâche de créer la campagne de publicité du siècle, sinon du millénaire. Et il a une idée géniale, qui pourrait lui valoir de laisser son nom dans les livres d'histoire.
Sur une plage du Mexique, un homme tente d'oublier son passé. L'arrivée d'une enfant qu'il prend sous son aile fait tout basculer. Entre Mexique et USA, l'histoire d'un homme à la dérive, hanté par ses secrets.
Deux courts romans dans lesquels l'imagination de leur auteur fait des siennes et n'épargne ni la religion, ni la politique, ni la police. Dans le premier, Bertrand, patron du salon des pompes funèbres de Saint-Placide, et Wilfrid, son meilleur ami, vont trop loin dans une plaisanterie macabre. Dans le second, le prêtre de la paroisse entre en conflit avec la responsable du conseil paroissial.