Qui a coupé le câble du traversier qui fait la navette entre Saint-Roch et Saint-Ours sur le Richelieu? Jusqu'où le bateau sans gouvernail dérivera-t-il? Son conducteur abandonné sur la rive pourra- t-il le rattraper? Les passagers souffriront-ils de la faim et du froid? Au fait, combien sont-ils, les passagers? Peut-être plus fou et plus habile que jamais, Barcelo salue le millénaire avec une histoire à la fois tendre et féroce, drôle et tragique, totalement imprévisible et étonnamment maîtrisée. Que dit l'auteur de son roman Tant pis?
De quoi rit-on tellement dans ce recueil? De la mort, surtout, même si on ne meurt pas nécessairement dans chacune des histoires présentées ici. Mais quand on meurt, c'est allègrement, qu'on se fasse dévorer par un requin ou par une souffleuse à neige, qu'on saute avec la bombe qu'on destinait à l'amant de la mère de ses enfants, ou qu'on soit battu comme plâtre par des malfrats.
Déjà le titre du roman annonce en quelque sorte comment cette histoire va se terminer : par la victoire des Français (et la déroute des Anglais) sur les célèbres plaines d'Abraham. Il ne s'agira que d'une victoire de cinéma, mais c'est mieux que rien! Tout commence lorsque Noël Robert est engagé pour écrire le scénario de la plus grande production cinématographique jamais entreprise au Canada, qui doit faire revivre la bataille des plaines d'Abraham.
Vivianne, une femme dans la cinquantaine, haïs tellement les bébés qu'elle refuse dorénavant de prendre l'avion : il y a toujours au moins un bébé qui n'arrête pas de brailler. Vivianne déteste tellement les bébés qu'elle fait croire à ses propres enfants qu'elle sera à l'étranger, dans le Sud, pour Noël, alors qu'elle entend s'installer dans une maisonnette de Percé, seule. La première nuit, un panier est laissé devant la porte de Vivianne. Dans le panier, un poupon naissant, avec une note remplie de fautes : PRAND SOIN DE MOI, GRAND-MAMAND.
Antoine Vachon vient de se séparer de sa femme et de perdre son emploi de vendeur chez Saturn. Il habite dans un trois-pièces et quart dans un village qu’on connaît presque. Antoine Vachon déprime. Un jour, le responsable de l’équipe de hockey de son fils l’appelle. Le coach s’est fait assassiner et comme Antoine est le seul parent chômeur, donc disponible, c’est lui qui doit faire office de coach.
Il vit dans un village. Il est le directeur-adjoint (non-permanent) de la succursale d'une banque québécoise, la BQ. Une banque anglaise vient s'installer à côté de la sienne et il sait qu'il va perdre son emploi avant la fin de sa période d'essai. Il rêve d'un avenir meilleur, il veut partir sa propre entreprise et a besoin d'argent. Sa propre banque lui refuse le prêt. Il décide donc qu'il ira chercher l'argent là où il y est : dans la banque voisine, la banque des Anglais.
Sylvain Beausoleil est un déficient intellectuel, ce qui ne l'empêche pas de passer ses soirées à écrire un journal. Il est d'ailleurs convaincu que son ordinateur lui permet de surmonter toutes les embûches de l'orthographe.
Un écrivain "boudé par ses muses", ex-publicitaire au début de la quarantaine, fait le tour des Etats-Unis en longeant le littoral, au volant de sa Mustang qui tracte une caravane. Une crise aiguë de paranoïa lui apporte une multitude de déboires. M.-C. Fortin a bien cerné ce genre de livre: le roman de moeurs comico-policier.