Une parfaite chambre de malade ; suivi de La désagrégation du papillon
Une jeune femme vient de confier sa grand-mère à une institution médicalisée. Dépendante, silencieuse et immobile, la vieille dame semble peu à peu s'effacer de toute réalité. Dans la mémoire et l'inconscient de sa petite-fille, la solitude est immense... Une jeune fille apprend que son frère, malade, doit passer les derniers mois de sa vie à l'hôpital. Jour après jour elle lui rend visite et leur intimité s'accroît, au rythme des saisons, dans la quiétude de la chambre blanche. Dans ces deux nouvelles, Yoko Ogawa n'évoque pas simplement la douleur de la mort ou la violence de la maladie, elle explore un sas très particulier, ce passage de la vie à l'absence qui induit un remarquable accomplissement des sentiments avant leur inscription dans la mémoire.
Extrait sonore