Romans
A 7 ans, Risten est forcée de quitter le nord de la Norvège pour aller vivre chez son père et sa nouvelle femme dans le sud du Danemark. Mais, habitée par les croyances et les superstitions ancestrales de la culture sami, elle se retrouve perdue face aux normes de la société moderne. Premier roman. ©Electre 2017
Ava rencontre Léo au lycée. Ils se marient, ont des jumeaux et profitent de leur vie paisible. Jusqu'au moment où un tragique accident bouscule les certitudes de la jeune femme et remet son existence en question. Quinze ans plus tard, elle rédige une lettre à propos des épreuves qu'elle a traversées et de la douleur qu'elle a éprouvée toutes ces années. ©Electre 2021
Après la mort de sa compagne, Célestine, le narrateur construit seul une cabane en lisière de la forêt afin de réaliser leur rêve commun. Il raconte sa vie d'ermite, ses journées laborieuses et ses soirées de lecture durant lesquelles il retrouve son amour perdu à travers les livres qu'elle lui a laissés.
La vie, la mort, la réincarnation, le bonheur, le temps, l'amour, voilà les questions que se posent Gabriel, 16 ans, et son amie Virginie. Ils rencontrent Thuan, un ancien Viêt-cong réfugié en France... Premier roman.
Passions, fugues, épidémies, le premier «virage technologique» (voiture, téléphone, avion), tous les éléments sont réunis pour faire de À mon seul désir une fresque impressionnante sur la grande bourgeoisie montréalaise du début du siècle.
Autour du Lac Kaniapiskau vivent des Indiens, encore fidèles tant bien que mal aux traditions de leurs pères. Mais l'homme blanc se fait de plus en plus menaçant; et voilà qu'il est question de construire des barrages qui inonderont leurs territoires de chasse.
L’appel des rivières nous entraîne dans le sillage de ces héros souvent méconnus que furent les coureurs des bois. En recherchant le détail authentique dans les Relations des jésuites et de nombreux autres documents d’époque, l’auteur dépeint ici la vie aventureuse d’un de ces voyageurs, telle qu’elle aurait pu se dérouler. Telle qu’elle s’est sans doute déroulée.
Pour son premier roman adulte, Hélène Vachon a choisi d’utiliser la voie introspective, celle de l’artiste-peintre Alison Moser qui s’interroge sur les rapports humains. Individu en marge, c’est à travers le récit d’une portion de sa vie que l’auteure expose une vision du monde qui questionne l’essentiel. Grâce à l’interaction de l’héroïne avec une galerie de personnages tous plus bigarrés les uns que les autres, Hélène Vachon arrive à jeter le doute sur notre disposition à la sociabilité. Avec un style tout en nuances, voici un roman où on laisse au lecteur le soin de juger par lui-même la portée des événements.
L'un est embaumeur, fils de médecin qui, à défaut de pouvoir soigner les vivants, s'est engagé à soigner les morts. L'autre est un pianiste malade qui partage sa solitude avec les spectres d'une gloire passée. Le premier habite un immeuble où logent plein de choses tranquilles, des centenaires qui ont la manie de l'autobiographie. Le second se cloître dans une maison austère où même le soleil refuse d'entrer. L'un hésite entre deux femmes. L'autre, entre emphysème, polyarthrite rhumatoïde et parkinson. L'un rêve, l'autre tremble. La rencontre est inévitable. Le jour où notre croque-mort philosophe égare le mystérieux manuscrit d'un locataire, le pianiste le récupère de justesse. Commence alors un chassé-croisé qui les mènera du port au café, du café au parc, du parc à la maison sans soleil puis au piano où l'amour, la vie, la mort et tout le reste régleront leurs comptes. Pétri d'humour fin, d'absurde, d'une tendresse généreuse pour les vivants et les disparus, Attraction terrestre célèbre à sa façon le bonheur d'exister sur terre.
Grégoire Barrow a toujours rêvé de monter sur scène pour interpréter des personnages plus grands que lui, mais c'est dans la pénombre d'un studio de doublage qu'il exerce son art. Que ce soit pour faire mousser les ventes de Viagra, doubler un canard ou un acteur américain de second ordre, il s'exécute avec la même touche surréelle : la manière Barrow. Jusqu'au jour où il décide de faire les choses à sa façon et de suivre sa propre voix. Variation empreinte de sensibilité sur les errances d'une société du divertissement qui, sous le couvert de la démocratie culturelle, nie la diversité des goûts et des couleurs, La manière Barrow se veut un hommage aux mots, à leur pouvoir d'élévation, à leur façon d'instiller leur magie là où on l'attend le moins, pour mieux infléchir les destins. À une certaine manière de résister, en somme.