Romans

Après son divorce, Jo Ferguson, journaliste indépendante, s'installe chez sa meilleure amie à Londres. L'appartement est à la pointe de la modernité en matière de domotique. Jo s'amuse à parler aux équipements. Un jour, Electra, un assistant virtuel, lui répond et menace de révéler un de ses secrets. La jeune femme panique et se demande si elle sombre dans la folie ou si la machine a pris vie.

Sans son chien, la vieille n'irait plus nulle part. D'ailleurs, elle ne va plus très loin, sinon à l'épicerie et au parc. Notre vielle mérite bien qu'on la laisse se reposer, ne serait-ce qu'un jour, son dernier... Mais... La vielle à Pitou nous est raconté par un narrateur qui semble venir du futur.

Quand Gabrielle Rivard naît, à Baie-des-rochers, la région de Charlevoix vit encore au rythme des goélettes, l'été, et des chantiers de coupes de bois, l'hiver. Lorsqu'elle a vingt ans, la première guerre mondiale vient à peine de se terminer. Ceux qui y sont allés reviennent amochés, tandis que ceux qui se sont cachés sortent du bois. Les hommes et les femmes travaillent durs et les rencontres sont rares. L'église à la mainmise sur tout. Trop d'enfants meurent, trop d'hommes et de femmes aussi. La colonisation est périlleuse. Puis la crise frappe, et ensuite la seconde guerre mondiale. Vient ensuite la grande noirceur, et la modernité, remplie de ses promesses de douceur et de vie meilleure.

Big Will, c'est l'histoire d'un géant du Nord hanté par ses morts. Son oncle, son cousin et sa mère, et puis Olsen et les pirates du Sud, et puis tout un paquet d'autres, qui le hantent et le poursuivent et dont les yeux rouges illuminent ses nuits blanches. D'un paradis ambulant sur la Basse-Côte-Nord des Innus, jusqu'à son petit appartement montréalais rempli de westerns, en passant par Shippagan, les Îles de la Madeleine, Halifax et l'Océan Indien, Big Will raconte l'histoire d'une vie, l'histoire d'une fugue trop longue, l'histoire d'un homme et de ses péchés, l'histoire d'un peuple et d'un pays...

Avant de le rencontrer, je me faisais des bleus pour tromper mon ennui sur la Côte-Nord. J'avais envie de trouver quelqu'un qui pourrait enfin me ressembler. J'avais les genoux et le ventre mauve temps de chien, rose malsain et jaune amer. La futilité était une notion que j'ignorais.Cette histoire s'est passée à une époque où j'étais blême et à bout de souffle à force de m'étouffer avec l'air du temps. Tout sentait trop l'eau de Javel, le gaz, le varech, la glaise et le feu : c'était le printemps à Colombier.

Stéphane Dumas revient à Montréal avec une seule idée en tête: se venger. Se venger du casino qui a poussé son père au suicide, mais aussi se venger d'un homme dont la trahison lui a valu trois ans de prison pour un crime qu'il n'a pas commis. On le suit dans l'univers dramatique des joueurs tiraillés entre leur passion et leur raison, misant parfois leur vie sur un simple coup de dés, souvent en butte au cynisme des usuriers, dealers et autres vautours à l'affût de leur malchance.

Malgré la mort de son père, François-Xavier Rousseau coule des jours paisibles avec Julianna. Mais le bonheur ne durera pas. Bientôt, les barrages construits sur le bord du lac Saint-Jean provoquent la catastrophe. Des villages sont inondés, des terres entières sont noyées, des dizaines de cultivateurs se retrouvent ruinés. François-Xavier et Ti-Georges ne sont pas épargnés.

Voici le troisième tome de la série Le château à Noé, Les porteuses d'espoir, où la nouvelle génération de bâtisseurs tente à son tour, avec ardeur et détermination, de se forger une vie. Et bientôt, à travers ces fils et ces filles, la lueur d'un avenir paisible viendra peut-être adoucir la vie de deux hommes meurtris.

Trente ans après que les rives envahissantes du lac Saint-Jean aient englouti leur terres, François-Xavier Rousseau et Ti-Georges Gagné ne se sont toujours pas relevé. Alourdis par le fardeau des années et les regrets, ils se sont renfermés sur eux-mêmes, l'un ignorant ses enfants, l'autre délaissant ses rêves d'avenir. Les multiples embûches que le sort s'acharne à mettre sur leur chemin n'empêchent pourtant pas leurs enfants de poursuivre ce que les deux hommes ont amorcé.

La colère du lac nous met sur les traces d'une jeune femme de Chicoutimi, la chère Joséphine, à qui l'on confie la tâche de prendre soin d'un marin irlandais de passage.
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