Roman historique
Henri et Mathilde vivent maintenant en France; la guerre fait rage et tous deux s'impliquent à leur façon. Le danger généré par leurs activités clandestines précipite leur retour au Québec. Ce troisième tome déçoit toutefois. Tout est prévisible: l'hostilité de la fille d'Henri face à Mathilde, les maladresses de cette dernière peu habituée à la « culture française ». Suite de "Le bouleau et l'epinette".
En ce Québec de la fin des années 30, agité de rumeurs de guerre et de conscription, on ne badine pas avec les sentiments. Ni avec la religion. Alors lorsque la passion est plus forte, reste-il d'autre choix que de s'enfuir dans la forêt, en faisant fi du qu'en-dira-t-on?
L'auteur recrée de façon saisissante les événements d'octobre 70 et les annexe à son projet de raconter la légende d'un peuple, amorcé dans ses deux romans précédents.
Trois-Pistoles, 1955. Sur le quai de la gare, Hélène se réjouit du retour de son cher Lionel. Enfin, elle pourra l’épouser. Et voilà que Lionel, à peine descendu du train, lui annonce qu’il doit repartir. Sa vie de future mariée, qu’elle croyait toute tracée, vient d’emprunter un virage inattendu. Malgré l’inconstance de son fiancé, elle accepte de reporter leur union d’une année.
Au coeur du bourg de Saint-Anne-de-Pointcarré, l'univers étouffant de Marie-Angélique Chagnon est sur le point de changer pour le mieux : Nicolas Delavoye la demande en mariage. Prêt à tout pour s'établir avec elle et fonder une famille, il accepte même d'abjurer sa foi pour plaire au père de sa bien-aimée. Les obstacles éclipsés, le couple convole en justes noces et aspire à une vie paisible. Mais, la quiétude tant souhaitée est éphémère, car de lourds secrets longtemps dissimulés obligent Nicolas à regagner sa terre natale durant plusieurs mois. Restée seule, Marie-Angélique doit affronter les médisances des villageois qui voient d'un mauvais oeil l'absence inexpliquée de son époux. Malgré le temps et la distance, elle est convaincue que leur amour surmontera cette épreuve. Or, le printemps suivant, le retour de son homme ranime les ouï-dire, brisant une nouvelle fois le fragile bonheur de son foyer.
Vallée laurentienne, 1757.L'intolérance règne toujours sur le bourg de Sainte-Anne-de-Pointcarré et le mauvais sort semble s'acharner sur Nicolas et Marie-Angélique Delavoye. Après avoir essuyé une virulente agression, le pauvre cordonnier n'est pas au bout de ses peines : une fois de plus, son épouse fait face aux médisances de son entourage à la suite d'une atteinte ignoble à sa dignité. Heureusement, le vent finit par tourner, permettant aux jeunes mariés de poursuivre leur rêve d'une vie paisible, au pied du grand chêne où ils avaient l'habitude de se rencontrer, quelques années plus tôt. Pourtant, leur répit sera de courte durée. Alors que les rumeurs d'une guerre imminente courent sur les rives du Saint-Laurent, l'appel aux armes des hommes valides laisse les femmes livrées à elles-mêmes, certaines se retrouvant bientôt réduites à la famine. L'heure de vérité a maintenant sonné, et Marie-Angélique surprend par sa détermination et son courage.
Québec, 1759. Cette année-là, l'armée britannique occupe la capitale de la Nouvelle-France qui, elle, est toujours française. Entre la bataille des hauteurs d'Abraham et la capitulation de Montréal, Émilienne Devanchy vit dans l'angoisse des lendemains incertains et se consacre à soigner les militaires français et anglais hospitalisés côte à côte à l'Hôtel-Dieu. Elle puisera dans la volupté unique et suprême d'un grand amour la certitude que la guerre est éphémère et que la vie triomphe toujours.
Nouvelle-France, mars 1713. Portée par une plaque de glace qui dérive sur la rivière des Prairies, une femme accouche d'une enfant, puis meurt. Ainsi commence ce roman puissant qui met en scène Marie, femme emblématique hors du commun et éprise de liberté, qui influence la vie de ceux qui l'entourent. Comme elle, François, Louise-Noëlle, Vadeboncoeur et Olivier tentent de réaliser leur destin en luttant pour la survie de leur pays qui cherche à naître. Cette saga, qui s'étend sur presque 50 ans, permet au lecteur de vivre l'Histoire de l'intérieur, avec mille émotions et élans du coeur.
L'aventure, c'est la naissance d'une nation. Et il n'est de naissance sans femme pour la donner. Thérèse Cardinal débarque en Nouvelle-France en 1653 et prend conscience d'un pays à construire. Laissant les hommes à leurs grandes affaires, elle lutte pour l'apprivoisement du quotidien, l'instauration de traditions et d'institutions, la pérennité d'une race nouvelle. Cette femme, qui fait fi des convenances pour vivre sa vie comme elle l'entend, est une héroïne de la première génération, creuset d'une fierté jamais démentie qui dicte l'histoire de ce pays atypique qu'est le Québec.
Alejo Carpentier donne un goût exotique à la Révolution française. Ou comment les Antilles, Cuba, la Guadeloupe et les Guyanes reçurent les idées et événements français de 1789 à 1808. Sous nos yeux se tisse une histoire singulière car aux troubles français se mêlent des problèmes locaux, tels que l'esclavage ou les déportations massives à Cayenne. Malgré la somme de connaissances réunies par l'auteur, le roman, servi par une langue foisonnante, baroque, saturée d'épices et de lourdes senteurs, ne s'enferme jamais dans l'Histoire. Ses trois protagonistes (Victor Hugues, disciple de Robespierre, le jeune bourgeois Esteban et la belle Sofia) sont les médiateurs d'une méditation poétique sur les grandeurs et désillusions de toute révolution humaine.
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