Roman historique
La famille Villemort, composée de nobles vampires dont l'existence se fonde sur l'idéologie du sang, est divisée suite à la Révolution française. Certains de ses membres s'engagent pour les idées nouvelles et l'action révolutionnaire afin de renoncer au sang de la race et échapper à la malédiction vampirique. D'autres veulent préserver la tradition, la hiérarchie et la généalogie. Premier roman. ©Electre 2017
Se fondant sur des documents d'archives, l'auteur relate l'histoire du crétinisme alpin, à travers le destin d'Eugénie, 16 ans, devenue cobaye. Au coeur des débats de santé publique au XIXe siècle, Jean-Pierre Falret, qui dirige le service des idiotes à la Salpêtrière, mène une expédition dans les Alpes en 1835 dans l'optique d'interner des femmes jugées physiquement et mentalement arriérées. ©Electre 2020
1873. Stéphane Besse est un jeune montagnard suisse, sans famille et pauvre. Dans son village, alors qu'il a 20 ans, arrive un étranger, Joseph-Samuel Farinet. Il est faux-monnayeur et cherche à installer son atelier de contrebande dans la région. Besse veut s'engager à ses côtés pour changer de condition. Mais ce projet bouleverse la vie du village.
Marie-Blanche vit à Montréal avec son mari, Rémi. Si sa famille, toujours à Québec, lui manque, elle est contente de l'existence qu'elle et son époux bâtissent ensemble, avec leurs enfants. Mais le destin ne l'épargnera pas... Quand la tragédie frappe à nouveau, elle doit retourner à Québec pour y faire face avec les siens. Elle doit également composer avec ses inquiétudes quant à la fidélité de Rémi. Alors qu'un vent nouveau souffle sur la province, avec la montée des revendications libérales, l'arrivée de René Lévesque et la fondation du Parti québécois, la fille aînée de Marie-Blanche, Éveline, marquée par les sacrifices consentis par sa mère, voudra se construire un avenir différent. Elle se hissera sur les épaules des générations de femmes qui l'ont précédée pour oser rêver plus haut. La conclusion d'une saga centrée sur des personnages féminins forts, qui couvre trois époques, avec l'histoire du Québec en filigrane.
Après sept ans d'exil en France, le comte de Frontenac est enfin de retour au Canada. Mais la colonie manque cruellement d'homme et de moyens. Louis XIV a des affaires plus pressantes en Europe. Seuls, les Canadiens devront affronter l'ennemi iroquois, ces cinq nations armées par les Anglais qui l'attaquent sans relâche. Sous les ordres de Frontenac, les Canadiens riposteront à l'indienne. Ils mèneront une véritable guérilla en terrorisant les villages anglais et en envahissant les territoires iroquois. Dans une lutte incessante pour le contrôle des fourrures et du territoire, Frontenac tentera par tous les moyens de garantir la paix à sa colonie en créant une alliance avec les nations indiennes. Malgré les injonctions contraires de la Cour, il poussera les Canadiens à déborder leurs frontières pour rayonner sur un territoire grand comme un continent, et tisser avec les autochtones un vaste réseau d'alliances politiques, commerciales et militaires.
" La suite et la fin de la lutte sans merci menée par les Canadiens et leurs alliés autochtones pour échapper aux menées anglo-iroquoises destinées à bouter la Nouvelle-France à la mer et à prendre le contrôle de son réseau commercial. Pour forcer ses ennemis à accepter une paix générale, le comte de Frontenac n'hésitera pas à envahir par deux fois les territoires iroquois et, à plus de 76 ans, il aura l'audace de conduire lui-même, à lautre bout du pays, une armée de 2500 hommes pour assiéger Onontagué, la capitale iroquoise. Malgré l'âpreté de cette lutte, le gouverneur Frontenac tiendra résolument l'improbable pari de la paix en poursuivant auprès des Iroquois d'inlassables négociations, qui mèneront éventuellement à la Grande Paix de Montréal de 1701 : une alliance exceptionnelle entre 40 nations indiennes et la Nouvelle-France...
" En novembre 1941, la guerre fait rage en Europe. La famille Dumais habite encore la maison de chambres de la rue Saint-Jean, à Québec, où la vie est difficile en raison de l'énorme effort de guerre imposé à la population : rationnements, couvre-feu, exercices de bombardement... Marie-Blanche, Florence et Simone, trois des filles d'Eugénie, travaillent à l'inspection des balles à l'arsenal militaire de Saint-Malo, et leurs salaires servent à faire vivre la maisonnée. La crainte de la conscription est vive. Elle crée une commotion chez les Dumais, de même qu'à Québec, où de nombreux affrontements ont lieu. "
Alphonse Dumais vient de mourir. Eugénie, sa veuve, devient le soutien de la famille. Les ressources sont maigres dans le quartier Saint-Roch, à Québec. Comment faire pour nourrir huit bouches ? Le froid vicaire Saint-Hilaire a une solution : la plus âgée, Estella, travaillera, et les autres iront à l'orphelinat. S'amorce alors la bataille d'Eugénie, une lutte faite d'un courage invisible pour renverser le destin. Dès l'instant où ses enfants partent pour le couvent, elle n'aura qu'un objectif et fera tout pour l'atteindre : les ramener sous son toit. La bataille des enfants sera racontée par Marie-Blanche, voix principale de ce qui se passera dans les salles de classe, les couloirs, le réfectoire, le dortoir
Une héroïne insoumise, l'esclave noire Marie-Joseph-Angélique, son destin tragique dans le Montréal du 18e siècle. Ce roman d'amour et d'aventures est aussi un tableau saisissant de la vie sous le Régime français, dans une Amérique où se côtoient coureurs des bois et artisans, fonctionnaires et contrebandiers, Français et Amérindiens.
L'Angleterre victorienne. Georgie, fils de marchands de Liverpool, participe à la bataille d'Inkerman pendant la guerre de Crimée. Trois voix racontent son histoire : celle de Myrtle, petite fille adoptée par la famille, celle de Pompey Jones, un enfant des rues et celle du docteur Potter, toutes liées par le secret de la mort du père de Georgie.