Philosophie
Le capitalisme assure l'oisiveté de quelques-uns en s'appuyant sur le travail du plus grand nombre. Le socialisme entend réduire le travail en le redistribuant. Finalement, l'un comme l'autre le glorifient. Dans ce texte écrit en 1921, Malevitch soutient la thèse suivante : la paresse, loin d'être la mère de tous les vices est la mère de la vie.
Un ensemble de grands détaillants fait actuellement l'objet de poursuites devant les tribunaux pour pratiques usuraires. À cette occasion, on a demandé à Jean-François Malherbe, directeur de la Chaire d'éthique appliquée à l'Université de Sherbrooke, de donner un point de vue de philosophe pour éclaircir les enjeux éthiques du prêt abusif. Celui-ci interroge d'abord la tradition philosophique, d'Aristote à Karl Marx en passant par Saint-Augustin, pour établir une notion claire de ce qu'est l'usure. Il se questionne ensuite sur l'emprise réelle des hommes sur l'économie et sur les conditions de la réalisation de soi dans un monde où "le temps c'est de l'argent", pour finalement proposer une "éthique de la résistance" face au pouvoir financier. Une réflexion profonde et claire sur notre rapport au temps à l'argent.
Fable politique du XVIIIe siècle qui révèle les artefacts de la morale commune. L'auteur démontre comment l'ordre naturel préside au développement des civilisations au-delà de l'artifice social de la moralité. Dans l'Angleterre de ce siècle, les vices, la convoitise, l'orgueil, la vanité sont la garantie sociale des richesses. Avec d'autres textes de l'auteur.
Une relecture de l'oeuvre de Maître Eckhart autour de la notion de l'intime. L'auteur resitue le philosophe dans le contexte intellectuel et théologique qui était le sien, et dont il s'est souvent distingué. Il établit également des parallèles et résonances avec des auteurs tels que Thérèse de Lisieux, Etty Hillesum, Camus, etc.
Sélection de pensées de Marc Aurèle (121-180) qui se présentent sous la forme de succession de notations morales, leçons d'actions passées ou moteurs d'actions nouvelles. Empereur qui étudia la philosophie stoïcienne, il se préoccupait du bien commun et de la justice ainsi que du bien-être individuel.
La philosophe interroge le sentiment et l'injonction d'être à sa place, passant en revue les états existentiels que la vie conduit à adopter. Elle examine la question du choix des rôles que chacun exerce, en fonction des contraintes et des aspirations individuelles et collectives. ©Electre 2022
Une réflexion à la fois philosophique et personnelle sur les commencements et les diverses formes qu'ils peuvent prendre comme la naissance d'un enfant, la perte d'un être cher ou une découverte. ©Electre 2024
Les déterminations antérieures du concept de métaphysique ne permettent que de mesurer combien s'en éloigne l'emploi cartésien. Il faut donc recourir à un modèle plus puissant : la métaphysique comme onto-théo-logie (Heidegger). J.-L. Marion interprète la métaphysique cartésienne à partir de ce modèle.
A travers une cinquantaine d'oeuvres en pierre (sanctuaires, abbayes, églises, statues, etc.) choisies sur tous les continents, les auteurs parcourent les siècles avec la conviction que les réalités visibles montrent l'invisible et en communiquent la vie et l'énergie.
A travers ces textes courts, souvent dialogués, (certains déjà publiés dans des périodiques), cet ouvrage se veut le manifeste d'une révolution humaine : "Une philosophie angélique affirme que le propre de l'humain est la faculté de susciter ce qui n'a encore jamais été. Nous pouvons nous libérer du passé, apprendre à aimer et créer sans limite ; nous pouvons devenir humains."