Philosophie
Un essai sur l'éloge du temps long, de l'ennui et de la contemplation chez Heidegger, que l'auteur confronte à la pensée d'Arendt. L'auteur présente l'inactivité comme une faculté propre à l'homme avec sa propre logique qui permettrait de redéfinir le rapport à l'activité et à la performance.
Une analyse philosophique du concept de fatigue. L'auteur met en avant la richesse qu'il est possible de tirer du temps et du jour sans travail, délivré de tout stress et de toute intention de faire, une sorte de temps intermédiaire. ©Electre 2024
La fatigue donne forme au monde, elle aiguise la perception, elle établit une infranchissabilité réciproque entre les êtres, mais, par-là aussi, une communication.
Un petit livre qui stimule l'esprit en présentant les idées clés de la philosophie de Nietzsche.
Représentant d'une époque de grande tolérance entre les grandes religions monothéistes, Moïse Maïmonide (1138-1204) pensait en grec, écrivait en arabe et priait en hébreu. Cette biographie permet de découvrir sa vie et d'appréhender sa pensée ainsi que les grandes interrogations théologiques de son époque.
Ce livre permet de contacter personnellement son ange gardien.
Les treize textes réunis dans cet ouvrage, les uns réédités, fortement remaniés, les autres inédits, explorent certes l'univers traditionnel de la philosophie. Mais ils y accèdent par des voies plus discrètes, plus négligées, plus concrètes aussi que celles qu'empruntent les grands systèmes spéculatifs. Robert Hébert pose une seule et même question : que signifie faire de la philosophie ici et maintenant ?
Des conseils pour comprendre sa mémoire corporelle et changer son présent en s'appuyant sur le savoir des civilisations précolombiennes.
Ancrée dans les travaux d'Alexandre Kojève et de Jean Hyppolite, la tradition hégélienne, en France, s'est principalement attachée, au cours de ce dernier demi-siècle, à l'étude de la Phénoménologie de l'Esprit, tenue pour l'expression d'une pensée plus concrète, plus existentielle. Cette première des grandes œuvres de Hegel fut ainsi lue et comprise comme un " roman de la culture " foisonnant et non encore marqué par la systématique des œuvres de la maturité. La présente version entend pour sa part honorer la consigne que se donne Hegel lorsqu'il entreprend, en 1831, d'éditer à nouveau cet ouvrage : " Logique derrière la conscience. " Les textes structurels disposés aux moments clés du développement (Introduction à la religion, savoir absolu) rendent compte d'une architecture conceptuelle puissante qu'il convient de prendre en compte pour interpréter chacune des figures de la conscience. L'écriture de la Phénoménologie de l'Esprit se présente de la sorte comme un acte logique, et cette dimension des choses commande jusqu'à l'intelligence des termes les plus simples dont elle vient à faire usage.
L'histoire, en dépit de son caractère chaotique, obéit à une logique et poursuit un but : le triomphe du droit, incarné par l'avènement de l'État moderne qui garantit enfin, par ses institutions, la liberté.