Nouvelles
La narratrice se dit que ça pourrait donner un bon début d'histoire, un soir un train, une intersection entre deux trajectoires... Ça démarrait au quart de tour. Elle se sentait sûre d'elle, maîtresse de la situation et de la tournure que pourrait prendre cette rencontre.
Perte des illusions, solitude, rapport difficile à l'éducation, à la famille, désir d'expression, appel de la nature, longue route de retour vers l'héritage autochtone, voici quelques-uns des thèmes qui habitent ces nouvelles solidement construites et liées entre elles dans une progression puissante.
Chaque automne jai envie de mourir se dresse comme une petite statue bricolée, élevée au milieu de la ville à la mémoire de tout ce qui brille au fond des gens, feux mal éteints et souvenirs fulgurants, qui nous rendent solidaires malgré nous. C'est un hommage fragile à des beautés invisibles à l'oeil nu ; le ridicule qui ne nous a pas tué, l'enfance perdue, l'émoi, lattente, les tremblements, l'amour et le temps...
Six nouvelles tracent autant de destins de femmes : petites filles, jeunes amoureuses, grand-mères. Elles peuplent les villes et les campagnes. Elles avancent dans le quotidien, attentives aux éclats de lumière qui donnent à la vie tout son prix.
Un lac. C’est comme écrire “un homme”. Ça ne veut rien dire au fond. Ça ne le peut pas. Un tout petit mot unique pour désigner des mondes imbriqués, vastes, complexes. En surface, les lacs sont comme nous. Paisibles, ils réfléchissent. Tourmentés, ils deviennent obscurs. Leur âme se trouve en profondeur, secrète, silencieuse... Les lacs sont des poupées russes en apnée. Des miroirs d’Alice. Ils sont des bols plus remplis de mystères que d’eau. Et dedans, il y a aussi des poissons. » Les récits de ce recueil ont comme dénominateurs communs la plongée sous-marine et le Lac-des-Seize-Îles, dans les Laurentides. ais la plongée est un prétexte seulement. Il s’agit davantage de rencontres. De la découverte d’êtres étranges dont la différence superficielle se dissout, sous les mètres d’eau; de lieux où semble opérer une magie particulière. Là-dessous, la poésie opère son alchimie, utilisant comme révélateur l’émerveillement, le hasard, l’ordre et le chaos, même la peur, parfois.Et, de la surface, on ne voit pas que les îles sont des montagnes. Ça n’est jamais qu’en soi que l’on plonge.
Ces nouvelles au ton cynique explorent les absurdités de la vie militaire au XIXe siècle.
Deux fois par semaine, fuyant l'ail qui parfume l'haleine avec une ténacité indiscrète, Robert Cozal remplace par du fromage blanc l'habituel saucisson de son casse-croûte matinal. C'est une coquetterie qu'explique la venue, le lundi et le jeudi, de sa maîtresse la charmante Mme Marthe Hamiet. Quoi de plus pratique qu'un horaire régulier dans ses amours? Cela donne à Robert, nature légère et coeur d'amadou, toute latitude pour goûter d'autres charmes à d'autres heures.
Vaudeville en 2 actes créé en 1893. Tous les soirs à 18 heure, Eugène Boubouroche joue à la manille avec des "amis" qui ne cessent d'abusé de sa gentillesse.
Quatorze nouvelles humoristiques qui dénoncent les travers et les maladresses de la jeunesse. L'auteur critique, par cette série de saynètes dialoguées, les moeurs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle en décrivant de façon satirique la crédulité et les errements dus au jeune âge.
Une église, onze histoires, onze tranches de vie échelonnées sur tout le XXe siècle. Des personnages colorés viennent parler à Dieu. Chacun apporte son lot de douleur, de colère ou d'espoir, à la recherche d'une réponse, d'un peu de courage ou simplement de la paix de l'âme.