Nouvelles
Berliner Ensemble est une suite de 22 textes courts écrits entre 2007 et 2014, formant le portrait d'une ville-musée qui est aussi une ville en devenir, d'une ville dangereuse tant émane d'elle un charme puissant.
Dans ces onze nouvelles remarquables, Bronwen Wallace observe avec une maîtrise sans compromis notre humanité au quotidien. À l'instar de Timothy Findley ou d'Alice Munro, ses contemporains, elle use tantôt d'humour, tantôt d'imaginaire ou reste au contraire très ancrée dans la réalité, qu'elle applique sur la toile des jours par touches toujours savamment dosées. Qu'elle décrive la sensation inoubliable laissée par le ruissellement de l'eau sur la peau lors d'une journée torride, l'angoisse d'une mère en proie au doute devant le comportement de ses enfants adolescents ou le désespoir ravageur qui seul reste après la disparition de l'être aimé, il est impossible de ne pas être envouté par ses personnages tant ils nous deviennent familiers en un clin d'oeil. Porteur avant tout d'un message de vie, Si c'est ça l'amour saisit le moment où le talent littéraire de l'auteure, trop tôt disparue, se révèle dans toute sa splendeur.
Recueil publié en 1917 et composé de 18 proses écrites expressément pour être réunies en volume. Ces textes constituent des miniatures, contes, paraboles, petits tableaux, souvenirs et rêveries. Il y est question notamment d'une femme méchante, d'une rage de dents et d'une saucisse trop vite mangée, des écrivains voyageurs Lamalle et Lachambre, de Schwendimann et de sa quête désespérée.
Les brèves scènes dramatiques qui ont marqué les débuts et la fin de la carrière de Robert Walser (1878-1956), retrouvées pour certaines, dans les célèbres microgrammes, sont à lire autant qu'à jouer. Comme un mobile, le moindre souffle suffit à faire bouger le délicat filigrane de ces dialogues.
Le narrateur, écrivain sans le sou, vit dans une petite chambre, non loin de son père. Lors d'une promenade dans les bois il rencontre Marie, une figure féminine étrangement naturelle avec qui il noue une relation amoureuse. Un conte prosaïque sur l'opposition de la nature et de la culture, à la fois grave et facétieux.
Une petite histoire d'enfance dialoguée, probablement la plus ancienne écrite par Robert Walser (1878-1956). Fritz, l'enfant héros de ce récit, met en scène sa propre mort, une noyade, pour évoquer le cruel manque d'amour de sa mère et de ses frères et soeurs.
A travers 30 proses écrites entre 1913 et 1920, Robert Walser peint une fresque légère, souvent ironique, parfois grave de la vie de tous les jours. Admiré en son temps pour ces exercices ludiques d'une modernité étonnante, il sombre vite dans l'oubli. En 1929, l'article de Walter Benjamin ravive les mémoires.
Recueil de proses brèves de R. Walser (1878-1956) publiées après un déchiffrage de près de 20 ans de ses nombreux textes annotés sur des supports de fortune en une forme minuscule de l'ancienne écriture allemande que l'on a cru longtemps cryptée. Ces textes inédits, fragments de romans ou de nouvelles écrits jusqu'en 1933, sont présentés par thèmes.
C'est en 1917, à Bienne, que R. Walter, au lendemain des années berlinoises, rassemble ces 25 proses. L'écrivain évoque de nombreuses figures qui ont accompagné sa carrière, et ce qui le hante : son frère peintre, plusieurs figures féminines, le critique Widmann, le public, le mécène, l'éditeur, etc.
Une quinzaine de textes courts tirées des oeuvres complètes de Robert Walser (1878-1956) et destinés à mieux faire connaître au public francophone l'art de Walser, qui dit moins qu'il ne suggère, qui fait entrevoir des abîmes dont il ne dévoile pas les mystères.