Nouvelles
J’étais assis sur mon banc préféré, au milieu du petit parc, lorsqu’un inconnu est venu s’asseoir à son tour pour se confier à moi. Son récit m’a ému surtout par son caractère unique et, je dirais, son pragmatisme rêveur : c’était une histoire vraie, mais en quelque sorte tapie dans les angles morts de la réalité. Je songeais, en le regardant ensuite s’éloigner, que des milliers d’anecdotes tout aussi passionnantes attendaient sans doute d’être racontées. L’idée m’est alors venue de provoquer les choses en ce sens. Pendant trois ans, chaque semaine ou presque, je suis retourné m’installer sur ce même banc.
Premier recueil de nouvelles de l'auteur. On y retrouve des "Vues de la ville" ou les mouvements secrets de la métropole québécoise et des "Vues d'Abitibi" qui racontent l'histoire d'une enfance et une expérience de vie parmi des bûcherons ivres.
Depuis les fables d'Ésope et de Jean de La Fontaine on savait que les animaux pouvaient servir commodément de véhicules aux sentiments humains les plus nobles comme les moins avouables. C'est dans cet esprit que les auteures Josée Beaudet et Louise Lantagne ont décidé de faire prendre la plume à deux créatures attachantes partageant le même voisinage. En termes parfois comiques, parfois tragiques, au fil de 73 lettres, ces épistoliers animaux passent en revue le comportement des curieux bipèdes, mâles et femelles, qui forment l'humanité.
Honoré Beaugrand appartient à une génération qui suscite à nouveau beaucoup d'intérêt: celle de Fréchette, de Gaspé, Le May, etc. Les cinq premiers textes reproduits ici - "La chasse-galerie", "Le loup-garou", "La bête à grand'queue", "Macloune", "Le père Louison" - ont paru pour la première fois sous forme de livre en 1900. Le sixième texte, "Le fantôme de l'avare", est le chapitre V d'un roman de Beaugrand intitulé Jeanne-la-fileuse. Sa présence se justifie ici en ce sens qu'il offre, comme "La chasse-galerie", les principales caractéristiques du conte légendaire. Ces six textes présentent un intérêt littéraire modéré, mais linguistique et socio-historique évident. Préface de François Ricard axée sur la nature du conte
Dix nouvelles par dix auteurs québécois. Certes, dans ces dix nouvelles, l'amour est présent avec ses vertiges et ses déchirements. Mais chacune séduit surtout par son éclairage original, son atmosphère, sa tonalité. Quelques descriptions de nature sexuelle. 1986.
La seule présence d'un chien, aussi fidèle compagnon soit-il, suffirait-elle à apaiser nos angoisses existentielles ? À alléger le poids de la solitude que nous ressentons à certains moments ? À tromper l'usure de la vie de couple ? Voici dix-neuf nouvelles empreintes de tendresse et de douce ironie qui baignent tout à la fois dans l'ombre et dans la lumière. Avec ce sens de l'observation qui lui est propre, Jean-Paul Beaumier poursuit l'exploration des relations que nous entretenons avec les autres et qui, de l'enfance à l'âge adulte, modulent et modèlent notre vision du monde. Les tracas du quotidien, les petites déceptions que la vie se charge de semer sur notre chemin, des souvenirs ou des photos surgis du passé. En somme, l'incommensurable mystère des relations humaines.
Recueil de cinq nouvelles décrivant notamment l'étiolement d'une jeune fille à l'institut Sainte-Marie ainsi que la jeunesse de l'auteure. Cet ouvrage, achevé bien avant 1939 mais publié en 1979, peut donc être considéré comme son premier ouvrage.
Ecrite en 1954, cette nouvelle d'inspiration autobiographique raconte l'amitié intense entre Sylvie et Andrée, dite Zaza. Les deux filles se sont connues et appréciées dès leur première rencontre sur les bancs de l'école et ne se sont plus quittées jusqu'à la mort d'Andrée. ©Electre 2021
Trois récits, les "voix de trois femmes qui se débattent avec des mots dans des situations sans issue" (S. de Beauvoir) aux prises avec la jalousie, la vieillesse, l'isolement, l'échec professionnel, la déception causée par les enfants, etc.
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