Justice

Samira Bellil est une enfant des cités. Très jeune, elle découvre la vie en bande, les fugues, et apprend à s'affirmer par la violence. A 14 ans, elle est victime d'un viol collectif puis d'agressions sexuelles. Après une période de culpabilité où elle a trouvé refuge dans la drogue et l'alcool, elle a porté plainte et a suivi une thérapie. Elle témoigne et livre un message d'espoir aux victimes.

Quand elle apprend qu'une lycéenne de 17 ans a entretenu une correspondance avec Nordahl Lelandais, accusé du meurtre de la petite Maëlys, l'auteure s'interroge sur ces femmes qui éprouvent de l'intérêt, de la compassion voire de l'amour pour des hommes accusés de meurtres et de viols. Elle questionne des femmes amoureuses, des avocats et des psychologues pour tenter de les comprendre. ©Electre 2024

Présentation, illustrée par des exemples de cas vécus, des principales méthodes utilisées pour optimiser les résultats obtenus lors d'interrogatoires et d'auditions menés dans le cadre de l'enquête policière.

«Si je comprends bien, la peine de mort, c'est pour la victime, la prison, c'est pour le coupable, et perpétuité, c'est pour la famille.» Telles furent les paroles d'une mère dont la fille avait été assassinée, à l'annonce du verdict. C'est ainsi que peuvent se résumer ces drames d'origine criminelle. Mais quand les organes de la justice font preuve de «négligence», pour ne pas dire de dysfonctionnements, le combat qui s'engage, épuisant et sans fin, peut-il aboutir à une conclusion «réparatrice» du mal induit, si tant est que cela soit possible ? C'est ce combat qu'a mené, avec courage et détermination, Sénussia Benyoucef, à la suite du prétendu «suicide» de sa soeur, une affaire trop vite classée. Pourquoi ? L'État ne se tromperait-il donc jamais, serait-il incapable de faire son mea culpa face à des évidences criantes ?