Histoire / Géographie

Récit de la vie quotidienne des générations précédentes, réalisé grâce à des journaux intimes, archives, registres de notaires, etc. L'auteur fait revivre les principales étapes de la vie d'un homme, de la naissance à la mort, puis raconte comment l'année était scandée, des grandes fêtes religieuses aux commémorations civiles, ainsi que le déroulement d'une journée.

Ecrit a partir de centaines de temoignages spontanes, apportes par les descendants de poilus, ce livre montre tout l'impact de la Grande Guerre sur le destin des familles.

Maçons de la Creuse, ramoneurs savoyards, colporteurs dauphinois, bougnats aveyronnais, marchands de parapluies corréziens, instituteurs du Queyras, scieurs de long foréziens, taupiers de l'Orne, nourrices morvandelles, bonnes bretonnes. Tous autrefois s'en sont allés par les routes de France. Si certains l'ont fait, contraints et forcés, pour sauver leur tête, comme les protestants à la révocation de l'Edit de Nantes et les nobles sous la Révolution, beaucoup sont partis volontairement, armés d'une volonté farouche de réussir qui les conduira vers les grandes villes ou des pays lointains. C'est ainsi que des habitants de Barcelonnette arriveront au Mexique, des Basques dans la pampa argentine, des Corses à Porto Rico, des Alsaciens au Texas ou en Algérie qui était alors notre Far West.

Il reste surtout de Judith Jasmin, dans notre mémoire collective, l'image d'un visage anguleux et intelligent, et le son d'une voix chaude, où brulait une émotion qui sonnait toujours juste. Mais derrière ce visage et cette voix se cache une personnalité complexe et méconnue. Cette biographie permet de mieux connaître cette exceptionnelle éveilleuse de consciences.

Désirons-nous vraiment réaliser l'indépendance politique du Québec ou sommes-nous trop épuisés pour espérer remporter un troisième référendum? Jacques Beauchemin, le militant, explore les raisons profondes qui font de la souveraineté un objectif historique essentiel.

Le récit des missions et des combats dans les montagnes du Kwang-si, du Tonkin et en mer de Chine. L'auteur porte un regard ironique et parfois amer sur son entourage mais il livre aussi de portraits attachants des compagnons rencontrés au gré de ses aventures.

Les aventures et la fin tragique de ce coureur des bois.

Louise Beaudoin et son conjoint, François Dorlot, ont fréquenté René Lévesque à titre personnel pendant des années. Aujourd'hui, à l'occasion du 20e anniversaire de sa mort, ils lui rendent hommage en nous racontant l'homme privé derrière le politicien. Des rapports avec la France, et avec ses présidents et premiers ministres en particulier, aux dîners du samedi soir à Québec, en passant par les campagnes électorales et le référendum de 1980, ils nous montrent le René Lévesque qu'ils ont bien connu, à travers différentes anecdotes, loin de la biographie "officielle.

Au début du xxe siècle, les papetières ont hissé les forêts québécoises au rang des richesses naturelles incontournables. Les rivières constituaient bien souvent l’unique moyen d’acheminer le bois vers les usines, en le faisant flotter sur des eaux tumultueuses. C’était aux draveurs d’accomplir cette difficile tâche. Les accidents étaient, hélas, monnaie courante. Si certains y ont laissé leur vie, tous voulaient la gagner. Raymonde Beaudoin brosse un tableau saisissant du quotidien des draveurs. À partir de leurs témoignages, elle décrit les manœuvres des hommes dans les barges et le travail de ceux qui, sur la rive, remettaient les billots dans le courant. Loin du conte et de la légende, l’auteure démystfie leur travail et propose une incursion dans un univers impensable aujourd’hui, un hommage à ces draveurs qui travaillaient de l’aube jusqu’à la nuit tombée.

Maître Thomas Aubert a-t-il existé ? C’est un spécimen de choix. Il serait venu avant Jacques Cartier longer les côtes de nos arpents de neige pour nous léguer son visage évanescent, sa tendance à ne pas tout à fait être là, à rester en sursis des siècles durant. Thomas Aubert, saint patron du Québec, cœur secret de l’Amérique, haute statue absente de toutes nos églises et de nos histoires, portrait sculpté à même notre présence fantôme, mais aussi sur la pierre, à Dieppe même, où l’on fait semblant qu’il a existé, alors que l’on n’en sait strictement rien.
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