Big Will, c'est l'histoire d'un géant du Nord hanté par ses morts. Son oncle, son cousin et sa mère, et puis Olsen et les pirates du Sud, et puis tout un paquet d'autres, qui le hantent et le poursuivent et dont les yeux rouges illuminent ses nuits blanches.
Sans son chien, la vieille n'irait plus nulle part. D'ailleurs, elle ne va plus très loin, sinon à l'épicerie et au parc. Notre vielle mérite bien qu'on la laisse se reposer, ne serait-ce qu'un jour, son dernier... Mais... La vielle à Pitou nous est raconté par un narrateur qui semble venir du futur.
Quand Gabrielle Rivard naît, à Baie-des-rochers, la région de Charlevoix vit encore au rythme des goélettes, l'été, et des chantiers de coupes de bois, l'hiver. Lorsqu'elle a vingt ans, la première guerre mondiale vient à peine de se terminer. Ceux qui y sont allés reviennent amochés, tandis que ceux qui se sont cachés sortent du bois. Les hommes et les femmes travaillent durs et les rencontres sont rares. L'église à la mainmise sur tout. Trop d'enfants meurent, trop d'hommes et de femmes aussi. La colonisation est périlleuse.