Publié en 1933, cet essai défend une esthétique japonaise de la pénombre en réaction à l'esthétique occidentale où tout est éclairé. L'auteur s'emploie à comparer les divers usages de la lumière et de l'éclairage chez les Japonais et les Occidentaux. Il revendique la patine des objets par opposition à la manie de la propreté occidentale.
Au cours d'une promenade près d'un ancien palais impérial, le sanctuaire de Minase, le narrateur rencontre un homme étrange qui ressemble fort à un esprit. Celui-ci après lui avoir offert le saké, lui raconte l'histoire de la belle O-Yu, femme inaccessible et perverse.
Les nouvelles et récits réunis ici ont paru pour la première fois dans des revues entre 1910 et 1914. Poursuivant le thème de l'antinaturalisme qui a fait sa renommée, Tanizaki met en scène des héros doués d'une certaine perversion dans un climat onirique
Le mari d'Ikuko, la cinquantaine passée, ne parvient plus à la satisfaire. Après avoir fait diverses tentatives pour se stimuler, il se rend compte du pouvoir de la jalousie sur ses sens. Sous la forme de deux carnets intimes, l'évolution des relations intimes entre les deux époux apparaît.
A l'image du svastika, une croix qui tourne, les quatre protagonistes de cette histoire tirent tour à tour les ficelles d'une véritable machination amoureuse et diabolique. Sonoko est follement éprise de Mitsuko, jeune bourgeoise ravissante, et entraîne dans cette passion son mari, Mister Husband, et Watanuki, pâle prétendant de Mitsuko. Sonoko rapporte ici tous les détails du complot à un grand écrivain, dans un immense monologue qui constitue le roman lui-même.
Mizuno écrit un roman dans lequel la victime ressemble à Kojima, l'une de ses connaissances. Mais quand ce dernier est assassiné dans les mêmes circonstances que dans son livre, l'écrivain devient le principal suspect. Son seul alibi, une amante, disparaît sans laisser de trace. Mizuno tente de prouver son innocence et se noie dans le texte qu'il a lui-même écrit.
Dans les bas-fonds de Tokyo, un écrivain est interrompu dans son travail par un ami. Ce dernier lui propose d'assister à un meurtre. Tombé éperdument amoureux de la femme qui a orchestré cet assassinat sordide, l'ami se rend compte qu'il est sa prochaine proie.
Tanizaki s'attache à rétablir la vérité sur le seigneur de Musashi. Dans son enfance, le héros surprend, dans une salle obscure du château où il est retenu comme "esclave d'honneur", des femmes en train de maquiller des têtes coupées de guerriers ennemis. C'est le point de départ d'une hantise et d'un fantasme. Le roman raconte une vie tout entière employée à reconstruire cette image.