Le narrateur rencontre une femme, leur amour change sa vie. Ils voyagent, écoutent Bach, aiment le soleil; ils sont libres, avides de bonheur. Il se réfère aux sages chinois; il invective la société, le profit, l'étroitesse d'esprit.
Ce récit plonge l'écrivain dans ses souvenirs d'enfance. La contemplation d'une photographie le représentant à l'âge de deux ans, le visage ravi tourné vers les branches d'un cèdre, lui inspire ainsi une série de réflexions.
Le narrateur, accompagné d'une ravissante trentenaire, arpente le quartier parisien autour de l'église Saint-Thomas d'Aquin, entre la rue du Bac et la rue de l'Université. Il convoque les grands esprits littéraires et artistiques de toutes les époques qui hantent les lieux : Lacan, Lautréamont, Aragon, Kafka, Mantegna ou Goya.
Méditations de Philippe Sollers sur la question de Dieu en partant des textes religieux des diverses traditions, de Jésus à Zarathoustra, de Maître Eckhart à Lautréamont, de Rimbaud à Rumi.
Ce livre a un air de confidences. Sollers est trop élégant pour se livrer à l'exercice balourd du livre testamentaire, mais comment appeler un livre qui rassemble tout ce qui a fait qu'une vie valait d'être vécue, quand la nuit tombe