Pamphlet politique dans lequel Socrate énonce une oraison funèbre aux Athéniens morts pendant la guerre de Corinthe, qui obéit aux règles et aux lieux communs et reste un modèle du genre. Il illustre la lutte entre dialectique et rhétorique qui parcourt l'oeuvre de Platon.
Premier volume d'une série de trois contenant les cours sur les dialogues socratiques que l'auteur a dispensés au cours de plus de trente années d'enseignement. Il aborde la problématique philosophique de ces textes dans un dialogue qui ressemblerait à celui de Platon et de ses élèves.
Deux brefs dialogues écrits entre la mort de Socrate et le premier voyage en Sicile de Platon en 388 avant J.-C. Le philosophe s'interroge sur l'éducation, et la nature du courage mais également sur l'essence de la pitié. La réfutation des définitions successives montre ce qu'il en est des fausses certitudes.
Qu'est-ce que la science ? Ou encore : au nom de quels critères un énoncé peut-il être présenté comme science ? A cette question, le Théétète apporte trois tentatives de réponse qui sont autant d'impasses : la science n'est ni sensation, ni opinion vraie, ni opinion vraie accompagnée d'une définition. Echec d'une discussion stérile, attente déçue de qui se croyait convié au spectacle d'un accouchement de la vérité ? Non, si l'on sait lire dans le Théétète la leçon du socratisme : la science, c'est de savoir que la science nous échappe.