Parce qu’il a besoin de sentir palpiter la vie « dans une forme dont le pouls est si évidemment rapide », l’écrivain choisit la nouvelle brève : dense, exiguë, concentrée, rusée, épicée, mordante, fine dans l’humour autant que dans l’émotion. En soixante-six textes, il puise sans relâche dans le rapport de force entre l’impondérable et l’intelligence des mots.
Anonyme dans son voisinage autant que parmi ses collègues fonctionnaires, l'Homme mesuré mène une vie tranquille, heureuse et inquiète auprès de sa femme et de leurs deux enfants. Il s'étonne un matin de la subtile distorsion de l'image que lui renvoie le miroir, assez pour chercher partout des signes de changement, et en trouver.