Le 17 mars 2016 à 6 heures du matin, Nathalie Normandeau, ex-vice-première ministre du Québec, est arrêtée chez elle par deux enquêteurs de l'UPAC. La province reçoit cette nouvelle comme une véritable bombe. Presque cinq ans après le début de cette saga, elle est libérée des accusations de corruption, de collusion, de fraude et d'abus de confiance qui pèsent contre elle. Pendant ces années de procédures et de démarches judiciaires, elle n'a jamais pu livrer sa version des faits et n'a jamais eu droit à un procès, pourtant réclamé.