Mauriac demande: pourquoi êtes vous restés fidèles à la religion dans laquelle vous êtes nés? Qu'est-ce que la foi? Qu'est-ce que la religion? Qu'est-ce que l'église? Est-ce l'hérédité et l'éducation qui a décidé que je sois un chrétien catholique? Est-ce dieu lui-même qui me donne l'exemple et fait que je crois, j'aime et pardonne? Autant de questions auxquelles Mauriac donne des réponses à la portée de tous. 1962.
Sont réunis sous ce titre des articles parus de 1933 à 1953. L'écrivain n'a rien changé à ses textes, même si ses opinions politiques peuvent s'être modifiées avec les années.
Xavier s'apprête à entrer au séminaire ; dans le train qui l'y mène, il fait la connaissance de Jean de Mirbel, trentenaire dévoyé sur le point de divorcer : cette rencontre bouleversera à jamais l'existence des deux hommes... L'Agneau, publié en 1954, est l'une des œuvres les plus fascinantes de François Mauriac. Dans la lignée de Dostoïevski et de Camus, l'écrivain s'interroge sur le Mal, en mettant en scène la souffrance et la mise à mort d'un être innocent...
Un huis clos plein de violence contenue, environné par la chaleur de l'été, entre vignes et forêts de pins, où se mêlent passions, déchirements, perdition et grâce.
Face à face, un criminel au visage séduisant et un prêtre de campagne privé de charme. Tout les oppose : et pourtant, François Mauriac fait se rencontrer ces deux Anges noirs entre les pages brûlantes d'un roman qui célèbre l'amour et la rédemption.
Brigitte Pian, la pharisienne, se croit investie par la grâce. Pas de sainteté sans apostolat, pense-t-elle : elle régente la vie des autres, détruisant ceux qu'elle croit sauver. Elle mettra longtemps à comprendre qu'elle s'est perdue sur les chemins du mal.
Gisèle de Plailly donne naissance à un enfant après une aventure, et son amie Mme de Villeron le fait passer pour sien. Des années plus tard, Gisèle a une autre aventure avec le jeune et beau Daniel Trasis, contre l’avis de son amie. Pour la revoir, Daniel se rendra à l’église du village mais finira par repartir sans lui avoir adressé la parole.
L'intrigue se noue au coeur d'une famille bourgeoise. Le notaire Oscar Révolou, qui menait une double vie, ruiné et abandonné par sa maîtresse, vient de se suicider, plongeant sa femme et ses trois enfants dans le chaos.
Mathilde Cazenave est morte en couche, sa belle-mère Félicité jubile : elle va pouvoir reconquérir son fils adoré. Mais Fernand se rend compte du bonheur qu'il aurait pu avoir avec Mathilde et se retourne contre sa mère, à qui il reproche de l'avoir trop choyé.