Un vieux Chinois raconte sa vie. Quitté par sa femme, il abandonne son artisanat pour la police. Il en est renvoyé au bout d'une vingtaine d'années. Il voit la fin de l'Empire, le soulèvement des soldats, le changement de régime et les premières années de la République. Rues de Pékin, artisans, commerçants, policiers et soldats revivent dans ce texte extrait de Gens de Pékin.
Lao She, suicidé au début de la révolution culturelle, ne put achever ce roman autobiographique qui raconte sa petite enfance depuis sa naissance à la veille des fêtes de nouvel an 1899 et le déclin de l'Empire mandchou.
Ces textes, outre leur valeur littéraire, ont un intérêt ethnologique important. A travers des personnages très divers, c'est toute la vie pékinoise, à la fin de l'Empire et dans les premières années de la République, qui resurgit.
L'action se passe en Chine en 1911, sous l'empire des Qing. Lao Zhang est antipathique, avare et ne mange qu'aux frais d'autrui. Professeur, il rackette ses élèves et est impitoyable envers ses débiteurs. Sa philosophie est fondée sur l'argent. Le ton est satirique. Les thèmes abordés sont la condition féminine et l'abus de pouvoir exercé par les fonctionnaires.