« Octobre 1968. Kalina, seize ans, et sa mère quittent pour la première fois la Bulgarie. Direction : Cuba. Elles font escale à Prague. Ces moments en plein cœur de la ville assiégée auront l’effet d’un tremblement de terre sur la jeune fille. Rien ne sera plus pareil. Trois ans plus tard, avec courage, détermination et débrouillardise, Kalina prendra le chemin de l’exil, seule, avec cinq dollars en poche et quelques poèmes de García Lorca. Elle sait qu’il n’y aura pas de retour. Elle sait qu’elle ne reverra ni son pays, ni sa ville, ni ses proches.