Les femmes de lettres canadiennes-françaises au tournant du XXe siècle

Au tournant du XXe siècle, les conditions socio-économiques favorisent une entrée massive des femmes dans l’univers littéraire et culturel. Le nombre et la visibilité des chroniqueuses, conférencières, romancières, poètes, démultipliés par l’essor de la presse à grand tirage, va jusqu’à permettre à monseigneur Camille Roy d’affirmer que « Montréal est la capitale du féminisme au Canada ». Méconnus, ces quelques pans de l’histoire des femmes de lettres canadiennes-françaises révèlent un univers médiatique et culturel d’une richesse insoupçonnée, où s’entrecroisent, à la ville comme dans les pages du journal, le flux des premières au théâtre, le flânage dans la métropole, la magie d’une heure à soi volée à la modernité trépidante.
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