Elle est née en 1962 à Nice. Le théâtre est sa première passion : elle suit des études d’art dramatique puis devient assistante de metteurs en scène. Dès 1996, elle se lance dans l’écriture de pièces de théâtre : le succès est immédiat aussi bien en France qu’à l’étranger.
En 2001, avec Bord de mer, elle aborde un autre genre littéraire. Rapidement, son abondante œuvre romanesque lui vaut de nombreux prix et une reconnaissance internationale. À son activité de comédienne, à la rédaction de romans, de nouvelles et de pièces, Véronique Olmi ajoute l’écriture de scénarios pour le cinéma.
Fascinée par Dostoïevski, Véronique Olmi aborde comme lui les thèmes de la culpabilité, du bien et du mal. A travers des histoires sensibles d’amour maternel, filial ou conjugal, on assiste aux tentatives de ses personnages pour exister, se construire, se libérer de lourds secrets.
Bakhita, son dernier récit, est en apparence bien différent. Pourtant, avec la biographie de cette fillette enlevée dans son village du Darfour au XIXème siècle, réduite en esclavage, emmenée en Europe, devenue religieuse, on découvre, sous l’obéissance, le combat intérieur permanent de ce personnage qui frappe par sa force et sa grandeur d’âme.
Bakhita est-elle la petite sœur de toutes les autres femmes brisées de l’œuvre de Véronique Olmi ? Ou, avec cette biographie romancée, s’agit-il pour l’auteur d’une nouvelle tentative pour repousser ses limites et explorer une nouvelle voie ?
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