Poésie
Face à la tyrannie des écrans numériques et au processus de déshumanisation à l'oeuvre dans les sociétés contemporaines, l'auteur fait l'éloge de la poésie et de la lenteur, invitant à prendre conscience des bonheurs simples de la vie et de la beauté de l'instant.
Des poèmes qui dessinent une cartographie intime entre capture des choses perdues, domestication d'un chagrin insondable et extension du domaine des souvenirs dans la tentative de rendre un avenir possible. ©Electre 2019
Dans une maison bleue auprès de la mer, une voix se construit hors du monde. Après avoir été contrainte au silence par un système conçu pour faire taire, cette voix choisit délibérément sa disparition. Cet essai poétique crée un dialogue entre les études féministes et les poétiques de la nature, pour explorer le retrait comme moyen de survie, comme tentative de soigner la blessure afin d’habiter à nouveau le corps et l’écriture.
Une ritournelle poétique adressée à un fantôme, en quatre parties de 24 strophes. ©Electre 2022
Tramant intimité et science des arbres en une suite de fragments poétiques, Mireille Gagné signe un texte écologiste et mordant qui conserve jusqu’au bout l’espoir de générer du bois neuf, d’être sauvée de l’extinction.
Des poèmes en prose, des contes et des nouvelles révélant un auteur surréaliste, cruel et facétieux, qui se joue des traditions et des codes. Ces écrits mettent en scène un homme qui verdit au gré des paysages qu'il traverse, des amants assassinés par une perdrix ou encore un jeune homme, dont cinq dames sont amoureuses, soudainement changé en papillon. ©Electre 2020
Un long poème-soliloque à la lune, que l'auteur a voulu à la manière chinoise. On y retrouve tout le charme de cette fausse naïveté propre à Michel Garneau.
On aime les excès du poète Michel Garneau. On aime ses débordements langagiers, ses appropriations merveilleuses, ses trouvailles fantastiques, sa désinvolture totale. On aime qu'il rappelle que "tout le monde est poète" et que "c'est l'anarchie qui règne en poésie". On aime le Garneau jouisseur, libre penseur entre les morts, qui célèbre sa venue au monde tous les jours, on aime le Garneau généreux qui offre son cur et ouvre sa porte à celui ou celle qui habite comme lui les saisons de l'amour, "louchant sur la beauté des choses". Il faut lire Michel Garneau dans le silence des matins douillets ou à voix haute, mais sans modération aucune.
Voici le petit livre que Saint-Denys Garneau a entièrement voulu puis a presque renié ; c'est un chef-d'oeuvre, non seulement le sien, celui dont l'auteur recevait la maîtrise en poésie, mais aussi le nôtre, celui où la poésie québécoise a fini par découvrir l'orient de sa recherche.
Une Gauloise enfume le visage de ses seize ans. Elle danse et elle écrit pour hurler son silence. Puis, lasse de répéter la même tristesse, et accusant secrètement l'écriture d'être à la source du mal, elle arrête d'écrire. Cryptés, ces “ écrits de jeunesse ”, mal nécessaire, sont restés semés sur sa route, cailloux de Petit Poucet laissés à celle qui cherchait sans relâche en elle-même une faute qui ne s’y trouvait pas.