Allemagne
L'histoire de six étudiants munichois exécutés, dont trois décapités en 1943, après la défaite allemande devant Stalingrad, pour avoir été les instigateurs d'un mouvement de résistance, la Rose blanche. Paru initialement en 1955, ce récit a été écrit par la soeur de deux d'entre eux et a inspiré à Marc Rothemund le film Sophie Scholl, die letzen Tage, en 2006.
A l'automne 1939 commence le programme d'euthanasie des personnes déficientes morales et physiques, décrété par Hitler, qui est étendu en 1940 aux délinquants et aux inaptes au travail. Des objectifs étaient fixés, de l'ordre du millième de la population. L'auteur pose la question des valeurs morales et montre comment l'assentiment général a encouragé les nazis à transposer ce processus aux Juifs.
Journal tenu par une femme d'une trentaine d'années à Berlin entre le 20 avril 1945 (quand les Russes étaient aux portes de la ville) et le 22 juin suivant, date du retour de son fiancé. Elle décrit la vie quotidienne dans un immeuble berlinois délabré, habité essentiellement par des femmes, plus quelques vieillards et enfants : une vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la famine.
Les 39 lettres que transportait le dernier avion envolé de l'enfer de Stalingrad sont de 39 auteurs différents, de par leur caractère et de par leur culture. Il n'empêche que leur recueil pourrait s'intituler : l'homme face à la peur.
Une histoire de l'ex-RDA après la chute du mur de Berlin en 1989 et la réunification officielle des deux Allemagne le 3 octobre 1990, s'appuyant sur les témoignages des Allemands de l'Est. Leurs récits évoquent la difficulté, pour ceux qui avaient placé beaucoup d'espoirs dans le communisme, à voir disparaître une patrie, et mettent en lumière le modèle social est-allemand. ©Electre 2024
Un historien américain, spécialiste de la guérilla, redécouvre le despote éclairé comme l'un des grands stratèges militaires de tous les temps.
Un historien américain, spécialiste de la guérilla, redécouvre le despote éclairé comme l'un des grands stratèges militaires de tous les temps.
Comment, entre les deux extrêmes du fanatisme et de la résistance, la majorité réagissait-elle aux intrusions du pouvoir ? Enthousiasmes à éclipses, abstentions boudeuses, complicités affichées ou honteuses : après de longues années de réquisitoires et de plaidoyers, la recherche historique permet de définir divers types de comportements des individus et des groupes sociaux. A la suite de La Question nazie (1979), Pierre Ayçoberry refait ici la synthèse attendue des apports renouvelés de l'historiographie consacrée à la société sous le IIIe Reich.
Biographie d'un personnage solitaire et misanthrope à la personnalité complexe.